Affichage des articles dont le libellé est Culture générale - Cinéma. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Culture générale - Cinéma. Afficher tous les articles

mardi 29 avril 2014

L'exercice de l'Etat, film de Pierre Schoeller (2011)

Contributions graphiques de quelques élèves de CVPM du lycée Honoré Baradat :


Link (1ère CVPM)

Alix (1ère CVPM)

Wilfried (1ère CVPM)

dimanche 27 avril 2014

Contributions graphiques des sections de Communication Visuelle Pluri Medias du lycée Honoré Baradat

Dans le cadre du projet passerelle bac pro / bts, les élèves  de première et de terminale de la section CVPM (Communication Visuelle Pluri Médias) ont apporté avec talent leur contribution graphique, en voici quelques exemples:

Super Mouche (Alix 1ère CVPM)

La mouche et la machine qui transforme (Quentin terminale CVPM)



L'homme mouche aux yeux rouges (Kassandra terminale CVPM)



mercredi 23 avril 2014

ORLAN


Le film La Mouche peut-être associé au thème de l'hybridation du corps, concept qui est au coeur de la démarche esthétique de l'artiste ORLAN.




Dans le cadre du projet passerelle entre le lycée Saint John Perse et le lycée Honoré Baradat, les étudiants de CI1 ont rencontré des élèves de Bac pro et ont échangé en anglais et en espagnol autour du film La Mouche  de David Cronenberg.

"I have chosen the topic about abortion.In the first time, we can give a definition of this notion.Abortion is the termination of pregnancy by the removal or expulsion from the uterus of a foetus or embryo prior to viabililty. In this movie, we discover that Veronica is Seth's girlfriend.Along the film, we can see the intimacy of the couple.They have sexual intercourse after Seth has fusioned with the fly.Veronica is pregnant.She is afraid that the child behaves as his father and she wants to abort." (Camille B.)

The fly and its interpretation of aids.
"The fly was seen by some critics as a cultural metaphor for AIDS since he originally intended the film to be a more general analogy for the disease,terminal conditions like cancer and loss of joy of living and, more precisely, the ageing process."(Frida B. / Clémence L.)

"In the movie The Fly, we can see indications in relation with AIDS.For example, the experience with the monkey strangely enough reminds me of the first reason given by the doctors to explain AIDS.Supposedly, AIDS was a virus created by humans with monkey's hides.This disease makes man sicker and sicker as Seth was in the movie"(Maxime B.)

"We can also find the topic of GMO's.After drinking too much, Seth tried to teleport himself but a fly came into machine.Both merged,more exactly their genes merged.Step by step, Seth turned to a fly.At the beginning, he thought he became a superman, an evolution towards a new race.Nevertheless this genetic modification is an error and Seth declined until losing his humanity.(Floriane B.)

jeudi 13 mars 2014

La Mouche : la Genèse de l’œuvre


                Le film La Mouche de David Cronenberg sort en 1986. C’est une réécriture commandée par Hollywood à partir de la nouvelle de George Langelaan paru en 1957. Cette dernière fut qualifiée par ses contemporains de « nouvelle la plus terrifiante du XXème siècle ». En 1958, Kurt Newmann décide de l’adapter au cinéma sous le nom de La Mouche Noire. David Cronenberg a été marqué par ce film d’épouvante lors de sa diffusion. Quelques années plus tard, Hollywood propose au réalisateur britannique, Robert Bierman, une nouvelle adaptation cinématographique. Pour des raisons personnelles, il décline l’offre. Cronenberg peut ainsi avoir la possibilité de découvrir le script où la transformation du scientifique se fait progressivement. Pour son remake,  il opère des modifications majeures dans le scénario : Cronenberg fait démarrer le film par la rencontre des deux personnages pour créer une histoire d’amour  alors que dans la nouvelle de George Langelaan, ils sont en couple depuis le début. De plus, le frère, présent dans le livre, est remplacé par l’ex-amant jaloux de Véronica, Stathis Borans. Lors de la première téléportation, le champagne est remplacé par le bas de Véronica.
                
           Autre élément introduit par Cronenberg : le gore. Dans la nouvelle, lors de la deuxième téléportation, c’est un chat qui disparaît, alors que dans le remake, malgré la réussite de la téléportation, le singe est déchiqueté. Chez Cronenberg, la transformation horrifiante de Seth Brundle est comparable à une maladie grave telle que le sida. De plus, Cronenberg conserve la parole au scientifique lors de sa transformation, ce n’est qu’à la fin qu’il la perd. Cela permet au personnage d’exprimer ses sentiments jusqu’au bout et de décrire l’horreur de sa transformation.
                
     Par conséquent, Cronenberg a transformé le texte source de George Langelaan, en une tragédie horrifique.



LA MOUCHE Le génie néfaste de la science

Brundlestein
Le personnage principal, Seth Brundle, est un scientifique aux allures de savant fou, tant par son physique, qui se caractérise par ses cheveux longs et ébouriffés, que par son comportement asocial, renfermé sur lui-même. Le réalisateur fait ainsi un clin d’œil direct à un autre savant fou, Albert Einstein, qui est même cité lorsque Seth justifie le fait qu’il n’ait que des tenus identiques pour les sept jours de la semaine afin de ne pas perdre de temps dans le choix vestimentaire.
Il est passionné par son métier, allant même jusqu’à vivre dans son laboratoire se coupant volontairement du monde extérieur. Il n’a donc aucune relation avec autrui, tant sentimentale qu’amicale, et vie comme un hermite.  

Le labo : lieu de vie ou tombeau ?
Le réalisateur a créé un endroit sombre, lugubre, très peu éclairé par des vitres fumées, opaques, qui n’ouvrent sur aucune échappée. Le lieu de vie de Seth fait penser à un hangar désaffecté qu’on pourrait qualifier de squat et qui par sa dimension emmurée et sépulcrale renvoie à l’image du tombeau. Tout cela s’oppose au bureau de Stathis, avec des baies vitrées largement ouvertes sur l’extérieur.
En effet, les lumières et le décor nous laissent imaginer que c’est ici qu’il finira ses jours.
De plus, la majorité des scènes du film se déroulent dans le laboratoire. Au début ce dernier est bien rangé, mais il va se dégrader au fur et à mesure du film, subissant une transformation : au départ c’est un lieu de vie, et au final une sépulture. 



Voyage vers le divin
                Seth travaille sur un projet technologique révolutionnaire : la téléportation. Cela consiste à désintégrer les cellules d’un corps en un point A et de les reconstituer en un point B. Etant lui-même victime du mal des transports, que ce soit en voiture ou en tricycle lorsqu’il était enfant, cela pourrait lui permettre de parcourir une large distance en très peu de temps sans en souffrir.
Au-delà de cela, Seth, par  ses recherches, se rapproche d’une certaine manière du créateur, de Dieu. En effet, ses expériences cherchent à modifier la nature humaine dans son essence même. Le scientifique est ainsi assimilé à un démiurge. L’utilisation par Cronenberg du chiffre trois, trois télépodes, trois personnages principaux, n’est pas sans rappeler la Sainte trinité.
Mais son invention ne s’arrête pas là. En effet, Seth se rendra compte qu’il est difficile d’imiter l’œuvre de Dieu, car il parvient à déplacer des objets sans vie, mais lorsqu’il applique le phénomène sur lui-même, un simple concours de circonstances va lui coûter la vie.

Un embryon technologique
Dans les années 80, la téléportation n’existe pas. Et la manipulation génétique en est à ses balbutiements. A son insu, Seth va faire de son laboratoire un lieu d’abomination.
Trois télépodes sont nécessaires à la téléportation. Seulement deux sont actifs jusqu’à la fin du film, puis un troisième s’ajoute à la toute fin, sans vitre, avec une porte opaque. Ils sont tous trois reliés par des câbles à un ordinateur qui fait office de base centrale.
Le troisième télépode est le plus important. En effet, il s’agit d’un prototype, sous une bâche pendant tout le film, mais c’est lui qui permettra de faire apparaître la créature organique et mécanique finale. On remarque que chaque télépode adopte une forme archaïque et en même temps révolutionnaire, renvoyant à des carapaces d’animaux géants, à des œufs et leur intérieur utérin (en particulier lorsque Seth est nu à l’intérieur, et qu’un disque de lumière blanche figure la rondeur et le coton). Un câble reliant la fusion finale et le télépode fait même penser à un cordon ombilical.
De plus, à chaque fois qu’on voit le télépode après une téléportation, on remarque une forte présence de brume qui cache le résultat, mettant place au suspens quant à l’apparition de la création.



CHADEAU Alan
COSTAGLIOLA Hugo
PARDIES Yannick

« Le Gore selon Cronenberg »

               D’après les différents dictionnaires consultés, le Gore est un genre qui suscite l’épouvante par le sang abondamment versé. Son objectif est d’inspirer le dégoût et l’effroi au spectateur. Il réveille l’horreur enfouie dans la réalité humaine en touchant autant au sens et aux tripes qu’à l’intellect et à la psyché. En résumé selon le dictionnaire culturel d’Alain Rey, « Le Gore est au fantastique ce que le porno est à l’érotisme. »

             Depuis toujours l’Homme prend un plaisir sadique à voir des scènes sanglantes à l’écran. La première apparition de mutilations réalistes du corps humain grâce aux effets spéciaux remonte à l’année 1916 avec le film Intolérance  D.W Griffith. Avec le temps, le cinéma Gore s’est amplement développé pour devenir de plus en plus extrême. Nous pouvons remarquer que ce genre est une affaire de goût et n’est donc pas apprécié par tous.

              Dans le film La Mouche de David Cronenberg, le Gore va crescendo, il y est graduel. Il suit la progression de la mutation de Seth Brundle, le personnage principal, en Brundlefly. En effet, au cours de cette transformation on assiste à l’hybridation du corps en allant du poignet cassé jusqu’à la transformation finale du protagoniste en monstre en passant par des orifices arrachés, des membres désintégrés, des écoulements de fluides et de sucs de la bouche comme le vomi ou encore le pu giclant d’un ongle arraché.

                Ces scènes découlent d’un choix du réalisateur qui souhaite choquer et interpeller le public sachant qu’en 1987, date de sortie du film, les spectateurs ne sont pas habitués à voir tant d’horreurs à l’écran. 

A cet aspect dégoûtant s’ajoute quantité de messages subliminaux et d’allusions à diverses thématiques  comme le Sida, l’avortement et l’euthanasie. Enfin, la métaphore principale du film est la suivante : le corps agressé, dégradé   par la vieillesse et la maladie.

                Ainsi le Gore est bien présent mais il n’est pas là seulement pour dégouter ou faire peur il est aussi là pour faire réfléchir à notre impuissance face à la dégradation du corps.

Aina Andriambola, Charline Auboiroux, Roman Carlier, Johan Rolland et Marine Sallenave.

mardi 21 janvier 2014

Résumé de La Mouche de David Cronenberg




Le réalisateur David Cronenberg a mis en scène un jeune scientifique, Seth Brundle, timide et casanier, vivant dans son laboratoire. Depuis plusieurs années, il travaille sur un procédé de téléportation.
Il rencontre Veronica Quaife, une journaliste, au cocktail du congrès Art & Science, il lui confie le sujet de son projet et décide de lui montrer son procédé qu’elle va filmer tout au long de ses expériences.
Le scientifique tente par la suite de téléporter des êtres vivants mais il échoue en testant la machine avec un babouin. L’animal est téléporté mais pas entièrement car le télépod n’a pas reconnu la chair de la bête qui meurt mutilée. Cet évènement tragique les rapproche et ils finissent par tomber amoureux.
Stathis Borans, rédacteur en chef de Particle, magazine scientifique pour lequel la reportrice travaille, la suit. Seth renouvelle l’expérience avec un nouveau babouin et celle-ci porte ses fruits. Borans envoie la couverture à l’effigie de Seth du prochain magazine à Veronica.
Quaife ne voulant pas révéler le projet de Seth, part régler ce problème. Brundle qui a connaissance du passé amoureux des deux journalistes se met à boire, pensant que sa bien-aimée va rejoindre Stathis. Sous l’influence de l’alcool, il se téléporte sans le savoir avec une mouche. L’homme et l’insecte vont fusionner. Ce ne sera que le lendemain qu’il se rendra compte des effets.
C’est ensuite la métamorphose du scientifique qui perd peu à peu son humanité et se transforme en mouche. Il est tout d’abord plein d’énergie puis son apparence physique commence à changer, il semble malade, il débute une sorte de mutation : la mouche prend le dessus sur l’homme.
Brundle-la-mouche devient fou et veut fusionner avec Veronica qui est enceinte de lui et veut avorter. Seth veut l’en dissuader car ce bébé est une part de lui. Il l’enlève et l’emmène au laboratoire. Le patron de Veronica veut l’aider et se rend au domicile de Seth pour le tuer et sauver la jeune femme. Seth a installé la mère de son enfant dans un télépod et lui-même s’est mis dans un autre, Stathis sabote le télépod et Brundle-la-mouche fusionne avec le télépod dans lequel il se trouve. Brundle-la-mouche-télépod supplie Veronica de tuer le monstre qu’il est devenu. Veronica, en larmes, s’exécute.



BABIO Frida – LOUBIX Clémence